En 2018, la présence d’aiguilles et de déchets souillés sur les tapis de tri ont causé à eux seuls 5000 arrêts de la chaine de tri (48 jours perdus et 200 000 € de pertes d’exploitation) et exposé nos agents à des risques graves de contamination.

Les agents de traitement sont quotidiennement confrontés à cette problématique entraînant des conséquences sanitaires, psychologiques et économiques insupportables...

Depuis toujours, les professionnels de santé ont l'obligation d'éliminer leurs Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) via des filières privées qui ne doivent en aucun cas croiser les filières de collecte et de traitement classiques (Bacs d'ordures ménagères ou d'emballages ménagers recyclables). Cette obligation règlementaire est régie par le code de l'environnement: art.541-2.

A ce titre, les professionnels de santé exerçant des soins à domicile sont également concernés par cette obligation et ne doivent laisser chez leurs patients aucun déchets infectieux qu'ils soient considérés comme Piquants, Tranchants, Coupants (PTC: aiguilles, scalpels, ciseaux...) ou comme mous infectieux (pansements, gazes, bandages ou cotons souillés) susceptibles de se retrouver dans les bacs jaunes de tri.

​Pour faire face à cette problématique, le Sydetom66 avec l'appui et le contrôle de l'ARS (Agence Régionale de Santé) a formé dernièrement tous les ambassadeurs du tri du territoire des PO à la mise en place de contrôles hebdomadaires opérés auprès des professionnels de santé. Ces contrôles ont pour but:

• de faire cesser ces dérives,
• de protéger les agents de collecte et de tri de tout risque de contamination
• de pérenniser l'équilibre économique du centre de tri.